portrait Robert MoirouxLe vendredi 15 octobre 2021, lors de la soirée de remerciements des bénévoles ayant participé à la belle 21ème édition du Marché de Pays, a eu lieu la remise de la médaille de Grand OFFICIER à celui qui fut durant 3 années, avec 2 autres co-présidents, président de la Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs.

Après l’apéritif, Marilise MIQUEL, présidente de la fédération souhaita la bienvenue à tous et salua l’engagement des nombreux bénévoles du Marché de Pays. Puis, Philippe PICOU, en charge auprès de la fédération de l’organisation de ce marché remercia à son tour les 60 bénévoles présents lors de cette soirée amicale.

C’est ensuite qu’eu lieu cette remise de médaille dont la remise avait été retardée pour cause sanitaire et le secret bien gardé. (Cette médaille avait en effet été décidée au sein du COMITE EXECUTIF de la Ligue Auvergnate en octobre 2019 avec la dernière à ce jour « promotion des mérites amicalistes »).

Gérard PALOC, président d’honneur de la fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs pris la parole. Avec humour et amitié, il retraça le parcours d’engagement amicaliste de Robert MOIROUX.

Avec la surprise de la présence de son épouse, sa fille, son gendre et ses petits-enfants, Robert ne s’attendait pas à cet honneur.

IMG 20211015 WA0019C’est alors que Michel BESSIERES, membre du COMITE EXECUTIF de la Ligue Auvergnate pris la parole. Il lut un mot de la présidente Isabelle CAZALS (ci-joint) qui avait tenu à témoigner pour l’occasion la reconnaissance de la part des Auvergnats de Paris.

Officiellement comme la procédure le demande, mais très amicalement en référence aux nombreuses années de travail communes entre les deux hommes, Michel BESSIERES remis alors des insignes (médaille, boutonnière et diplôme) à Robert MOIROUX. 

Pour clôturer ce moment inédit, ce dernier pris la parole, visiblement ému de l’attention et de l’honneur qui lui étaient fait. Il rappela, comme chacun le savait bien, qu’il ne « courait pas » après les médailles mais que cela ne l’empêchait pas d’être touché et fier. Il remercia l’ensemble des personnes présentes de cette attention sympathique ainsi que La Ligue Auvergnate et du Massif Central de cet honneur.

 

20211014 211536La Ligue Auvergnate et du Massif-central a tenu son Assemblée Générale statutaire le 14 octobre dernier, dans la salle de la Mairie de Saint-Mandé. Les représentants des fédérations, filiales, groupes folkloriques et associations ont adopté à l’unanimité l’ensemble des rapports qui leur ont été présentés et les perspectives pour l’année en cours ont été commentées aux adhérents.

En préambule, Isabelle Cazals a souhaité la bienvenue à l'assemblée et a remercié les personnes présentes d’être venues aussi nombreuses, malgré les conditions particulières imposées par les règles sanitaires, montrant ainsi un grand soutien à nos actions. Elle a également précisé que, bien que cette année écoulée fut encore une année perturbée par la crise sanitaire, elle fut pourtant riche d'avancées sur des sujets de fonds pour notre confédération et pour l'avenir.
"Travailler… Nous adapter… Faire vivre notre culture, nos traditions et nos valeurs pour demain et pour nos jeunes… Comme tous les Auvergnats à Paris qui nous ont précédés, tous ensemble cette année encore nous avons bien poursuivi le chemin…"

MDPLa Fédération des Aveyronnais d’Ici et d’Ailleurs se prépare, grâce à ses nombreux bénévoles, à accueillir ses fidèles exposants et les visiteurs dans les meilleures conditions possibles et se conformera aux exigences sanitaires gouvernementales.
Cette 21ème édition sera inaugurée le samedi matin à 10 H place de Lachambeaudie par Monsieur Arnaud VIALA, Président du Conseil Départemental de l'Aveyron.
C’est à nouveau près de 70 exposants, producteurs, artisans et artisans d’art, qui seront là pour vous accueillir, vous présenter et pour beaucoup vous faire déguster les merveilleux produits tous garantis made in Aveyron !

image couverture tome 1Depuis la création du premier groupe de danseurs et danseuses en 1925, baptisé "Notre Chorale, Notre Orphéon" (cf lien frise historique), les groupes folkloriques de la région parisienne (cf lien groupes folkloriques) n'ont cessé de montrer leur dynamisme tant dans la représentation, la mise en valeur que dans l'apprentissage à tous et la transmission aux futures générations.

Fiers de leurs origines, les danseurs de tous ces groupes folkloriques ont à coeur de représenter avec enthousiasme notre culture, notre patrimoine immatériel vivant et y apporter leurs touches personnelles afin de sublimer leur représentation. Au travers de spectacles au sein de la communauté Auvergnate, mais également en parcourant toutes les régions de France ou encore plus loin au cours de festivals où ils sont régulièrement invités partout dans le monde, ils font vivre notre folklore.

En 1999, puis en 2003, réunis en commission du folklore animée et soutenue par notre Confédération, ces groupes ont œuvré collectivement pour établir deux Tomes de recueil de Bourrées issues de créations mais essentiellement de collectages. Très souvent transmises oralement et par l'exemple visuel, c'est en effet un travail remarquable, réalisé par les animateurs des groupes folkloriques de ces années, pour sauvegarder et mettre par écrit les figures de ces bourrées parfois emblématiques de nos régions du Massif Central. Vous pouvez les retrouver ici.


 

Image couverture TOME 2La plupart des groupes folkloriques parisiens originaires du Massif Central se sont regroupés en une Commission du Folklore, coordonnée par la Ligue Auvergnate et du Massif Central à PARIS. Cette commission a pour but de maintenir nos traditions à travers les diverses activités des groupes, de veiller à conserver ses originalités et ses particularités.

En 1996, sous la direction de Mme Joëlle Davy et de Monsieur Lucien Foy, un premier recueil de 30 fiches, c’est à dire 30 bourrées exécutées par la plupart des groupes de la Commission du Folklore, a pris forme. Il a été édité par nos soins en 1999. Un second volume de 30 fiches a été édité en 2003.

Sous la houlette de Madame Josette Héricourt, Déléguée de la Commission, et de Monsieur Raymond Trébuchon, Président de la Ligue Auvergnate et du Massif Central, ont participé à 1’élaboration des fiches de ce recueil : Mesdames Joëlle Davy, Martine Di Bona, Yvette Clavilier, Messieurs Gérard Di Bona, Bernard Delcelier et Lucien Foy,

Et les groupes : L’Aubade du Quercy, La Bourrée de Paris, La bourrée Montagnarde, Lou Baïléro, La Catinou, Lou Cabrettaire, La Cabrette d’Aulnay, Cabrettes et Cabrettaires, La Crouzade, Les Enfants de la Marche, Les Gentianes, Massif Central 91, La Montagnarde, Lou Padelou, Pastres et Pastretos, Le Réveil Auvergnat, La Soulenq, La Veillée Limousine et La Yoyette.

INTRODUCTION

Peut-on et doit-on transcrire une danse traditionnelle ?

Le caractère d'une danse se traduit de façon différente pour un même danseur,   selon   l'humeur   du   moment (triste ou   débordant d'enthousiasme),  selon  s'il  s'exprime  au  milieu  d'une  foule d'admirateurs ou sous les « feux de la scène ou selon le caractère du terroir, diffèrent d'un clocher à l'autre. Cependant,  quelles  que  soient  les  gestuelles  et  les  libertés d'interprétation, les danses doivent toujours rester dans leur style général et leur respect.

Nous ne détenons pas toute la vérité car nous ne savons, pas toujours ou elle se situe, surtout depuis le brassage des populations et le rapprochement du pays et de la capitale. De plus, depuis l'avancée du « dépeuplement » d'une partie de nos campagnes, les témoins sont de plus en plus rares.

Pour ces raisons, nous nous sommes attachés à transcrire les danses telles qu'elles sont présentées par les groupes folkloriques parisiens des années 1990, ainsi que quelques autres,   dansées occasionnellement, mais dont l'origine reconnue reste le Massif central.

D'une façon générale, il est quelquefois difficile de préciser la date et le  lieu  d'origine  d'une  danse : est-elle  centenaire,  est-elle contemporaine ? Qui l'a créée ? Qui l'a recueillie ?

Les  fiches  composant  ce  recueil   sont  souvent  décrites  et chorégraphiées par les groupes dans un but scénique ; en conséquence beaucoup d'indications ne doivent pas être prises comme règle absolue   départ pied gauche ou pied droit, cavalière à droite ou gauche... Il faut laisser la place aux « fioritures » personnalisées qui donnent du piment.

Par ailleurs, suivant si elles nous viennent de Haute ou Basse auvergne, d'autres régions du Massif Central, les «bourrées » sont appelées « montagnardes »  ou « bourrées » ; certaines ont une cadence  de « biscottes »,  mais  depuis  longtemps,  les  groupes folkloriques de la région parisienne les ont unifiées en les rassemblant toutes sous le nom commun de «Bourrée».

Sur l'ensemble du Massif Central, nous avons pu noter quelques gestuelles  particulières  surtout  chez  les  hommes  dans  leurs déplacements individuels :

- Haute Auvergne et Aubrac : le danseur, légèrement assis sur ses talons, le centre de gravité du corps se situe à quelques centimètres derrière la ligne des talons (entre 5 et 10 cm). Pour compenser l'équilibre, le danseur fait contrepoids, bras levés en avant, poings légèrement fermés. Les déplacements se font toujours en pas avant, croisement épaule contre épaule, puis on vire sur l'épaule pour revenir au point de départ en décrivant un ovale.

- Sud Rouergue : le danseur se redresse légèrement, le centre de gravité du corps passe par la ligne des talons. De ce fait, les bras s'écartent légèrement vers la ligne des épaules. Les &placements s'effectuent toujours en pas avant mais avec une légère rotation du tronc  dormant  l'impression  d'un  croisement  de  face.  On  fait rapidement demi-tour (sur l'une ou l'autre épaule) pour revenir au point de départ, décrivant une ellipse.

- Basse Auvergne : le centre de gravité est identique à celui ci-dessus, mais les déplacements s'effectuent sur une même ligne : aller sur une épaule, retour sur l'autre (donc sans demi-tour). Le déplacement est identique à celui ci-dessus (légère rotation du tronc) mais arrive face à face on opère une rotation du tronc sans bouger (ou très peu) la ligne des épaules pour terminer la traversée à reculons.

- Limousin : le centre de gravité passe par les talons comme ci-dessus mais l'allure est droite, plus sautillée, plus légère. On se donne plus facilement le bras. En Haut Limousin se ressent l'influence du Berry, en Bas Limousin celle de l'Auvergne,  une diversité dans l'attitude générale et la tenue des bras.

- Quercy : le centre de gravité du corps passe par la ligne de la pointe des pieds, ou légèrement en avant (en déséquilibre avant). Les bras se rapprochent du corps. Là également on se donne facilement le bras. La tendance est d'anticiper le mouvement.

- Velay : l'empreinte de la religion reste profonde : le centre de gravité est à 1' aplomb des pieds. Le corps reste droit, bras pros du corps (plus besoin du rôle de balancier). Les déplacements se font en petits pas vifs, rapides, en mouvement avant ou arrière, jamais (ou très rarement) latéral. Pas ou peu d'attouchements, on se tient très peu par la main. De plus, les phrases musicales sont souvent asymétriques.

Enfin, soyez indulgent dans les notations des partitions. La transmission se faisait surtout par voie orale, ce qui explique les variantes musicales que l'on peut noter d'un clocher à l'autre.

LA MUSIQUE MENE LA DANSE

Pour chaque danse nous indiquons la musique la plus souvent jouée par les groupes folkloriques de la région parisienne. Tous les morceaux sont écrits en gamme de DO. Afin d’assurer son homogénéité avec certaine méthode de cabrette, nous donnons ci-dessous la correspondance des lignes mélodiques ; à chacun de les transcrire.

Gamme de DO

Gamme DO

 

 

         SOL      LA        SI         DO          RE        MI        FA        SOL          LA

 

Gamme de FA Majeur

Gamme FA Majeur




             DO       RE        MI        FA         SOL       LA       SI        DO         RE 

Le rythme est la cadence régulière des sons. Depuis le XVIIIème siècle, l’habitude de diviser les morceaux musicaux en durées égales, appelées mesures, s’est généralisée. Nous l’observons dans notre folklore. 

Dans l’écriture de chaque morceau, chaque mesure est délimitée par une barre, appelée « barre de mesure », qui coupe verticalement la portée des notes . La fin du morceau, ou du phrasé musical (voir définition plus loin), s’indique par une double barre, ou par une barre plus épaisse.

Portée

A leur tour, les mesures se divisent en périodes de durées égales appelées « temps ».

Pour un danseur, s’il frappe fortement du pied tous les trois pas, on considère chacun des pas comme un temps. Le coup frappé plus fortement est toujours le début de la mesure ; c’est le principe de la mesure à trois temps. Généralement, les musiciens marquent ce temps fort en frappant du talon (ou des deux pieds).

Pour ce qui concerne l'interprétation, on parle de phrase musicale ou plus généralement de « phrasé ». Le phrasé musical est une partie complète du morceau de musique. Dans le recueil, il est noté par une lettre dans un petit carré, au dessus de la portée. Pour nos bourrées, le phrasé musical correspond habituellement à 8 mesures, parfois 6 mesures (Lo Mouralhado).

Le nombre de fois que le phrasé musical doit être interprété est indiqué à droite du titre du morceau, ex : A,A,B,B... signifie qu’il faut jouer deux fois le phrasé A, puis deux fois le phrasé B. Pour Al, A2 ... on doit jouer la partie repérée A jusqu’à la mesure surmontée d’un petit trait avec le numéro 1, puis reprendre à nouveau le début, au repère A , arrivé cette fois à la mesure numérotée 1 la sauter pour jouer la mesure suivante qui doit être surmontée d’un petit trait avec le numéro 2.

Les bourrées asymétriques notées dans les recueils sont des bourrées écrites avec des phrasés musicaux de longueurs différentes. Par exemple, le premier phrasé musical sera de 6 mesures et le second phrasé de 8 mesures.

Quelques réflexions sur le nom des bourrées : il ne faut pas confondre le titre du morceau et le nom de la bourrée ! Efforçons nous de respecter la musique originale de notre patrimoine musical. De même pour les variantes que nous indiquons, les danses sont parfois très proches, autrefois on tenait beaucoup à la réputation du "clocher du village". Pour avoir sa propre bourrée on imaginait une variante à une bourrée connue ailleurs et l’on avait sa propre bourrée. De même que l’on peut assembler diverses figures pour créer une nouvelle danse.

SYMBOLES UTILISES

 

Symboles Descriptions
Cavalière Représente la cavalière, la partie foncé le visage
Cavalier Représente le cavalier, la partie foncé le visage
Latéral

Déplacement latéral : aller (sur une épaule), retour (sur l’autre épaule)

Croisement

Croisement en diagonale : 1 - déplacement (homme ou femme), 2 -  déplacement du partenaire

Cercle

Déplacement en arc de cercle : 1 - aller, 2 - retour

Ellipse Déplacement en éllipse (ovale très allongé)
Ovale Déplacement en ovale
Rectangle

Déplacement en rectangle : 1 - déplacement latéral avec un pas avant - ou arrière avant le retour 2

SAM Déplacement en tournant SAM (Sens des Aiguilles d’une Montre, sur l'épaule droite)
SIAM Déplacement en tournant SIAM (Sens Inverse des Aiguilles d'une Montre, sur l'épaule gauche)
SIAM SAM

Déplacement en cercle : 1 - SIAM, 2 - SAM

Tiroir

Déplacement en tiroirs : 1 - aller en pas avant, 2 - retour en pas arrière

Tourniquet

Tourniquet : mains jointes ou coudes joints

 

logo asecLe premier concours de Cabrette à Vic-sur-Cère a été organisé par Auguste Bancharel, rédacteur en chef du journal "L'avenir du Cantal". Il a eu lieu en 1887 et c'est Marcelin Girbal de Maurs-la-Jolie qui obtient le premier prix. L'année suivante, en 1888, c'est Antoine Bouscatel, alors âgé de 21 ans, qui remporte le concours.

A cette époque, les concours de cabrette ont un véritable engouement et sont présents dans toutes les manifestations importantes. Ils créent une émulation entre les Cabrettaïres qui se déplacent depuis Paris et distraient un public bourgeois qui vient en cure dans la vallée de la Cère mais aussi un public populaire amoureux des traditions.

C’est sous l'impulsion de l'association "Spectacle en Carladez" que le Cantal, et plus précisément Vic-sur-Cère, a renoué avec la tradition des concours de Cabrette, en 2014 puis 2017. Cette année, le concours aura lieu le samedi 30 octobre 2021 de 16 h 30 à 19h au Centre Culturel du Carladès à Vic-sur-Cère.

Vous trouverez ici le règlement du concours.

Auvergnat de Paris n1Le Vendredi 14 juillet 1882 sortait le 1er numéro du journal "L'Auvergnat de Paris" par Louis Bonnet. Le journal portait en sous-titre "Journal des Emigrants du Centre".

Pour fêter la sortie du 7 000e numéro de « L'Auvergnat de Paris », le journal a sélectionné des articles empruntés à la toute première publication du journal, puis tous les 1 000 numéros (soit un numéro tous les 20 ans) qui ont suivi jusqu'à aujourd'hui. Vous pouvez les lire ici.

De fréquence hebdomadaire, le journal devint rapidement le lien entre les auvergnats de la capitale et les terres natales. D’un esprit social débordant Louis Bonnet fonda, quatre ans après, « La Ligue auvergnate » aux buts d’entraide, couvrant encore aujourd’hui les diverses Amicales et associations du Massif central en Région parisienne.

Une histoire écrite et racontée ici.

 

La Ligue Auvergnate et du Massif-Central est une confédération internationale des associations originaires du Massif-Central créée en 1886. Elle a été fondée par Louis Bonnet pour défendre et unir les Auvergnats de Paris. Contact mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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