Confinement au balcon...
C’était à Paris, comme un long dimanche d’août qui n’en finissait pas …
J’étais sur mon balcon et je regardais la ville.
Malgré le soleil glacial qui illuminait la Capitale, Paris avait revêtu son masque de tristesse.
Un silence inhabituel envahissait les rues quasi désertes. Les gens qui se croisaient s’évitaient, pensant à respecter la « distanciation sociale ». L’angoisse était palpable.
Désormais, le coronavirus ou Covid 19 était devenu le nouveau maître du Monde, dictant ses cruelles volontés.
Tout était à l’arrêt, suspendu, comme les liens familiaux et amicaux, eux aussi soumis à distanciation.
L’atmosphère parisienne était engourdie et voir passer une voiture nous semblait tout à coup incongru tout en nous rassurant. Qui l’eût cru ?
Alors que la nature printanière s’éveillait, nous étions tenus de nous assoupir dans nos demeures.
Nous avions franchi la porte d’un univers inconnu qui nous contraignait et nous obligeait à ralentir, à nous interroger et à réfléchir sur le sens de la vie mais aussi à saluer avec humilité, tous ceux qui œuvrent pour notre bien-être dans l’indifférence générale et qui se retrouvaient désormais dans une légitime lumière.
Nous étions le lundi 23 mars 2020, 7ème jour après le début du confinement et nous vivions un Temps inimaginable…
« Garder espoir, s’armer de patience et demain sera meilleur ». (Mazouz Hacène)
Josyane DELMAS-BOUCHARD