Cécile COULON, lauréate du Prix Arverne 2020.
« Il était une fois » le Prix Arverne puisque le Prix 2020 décerné le 12 mars dernier n’a pu être remis officiellement à la lauréate : Cécile COULON que le 14 octobre 2020 et non dans les locaux de la Bred/Banque Populaire comme les années précédentes mais dans le restaurant : « Le Cardinal », à 19h, en petit comité, en raison du contexte sanitaire et des mesures strictement observées.
Autre première fois, le nombre limité d’invités dont les membres du jury du Prix Arverne, ceux du comité exécutif de la Ligue Auvergnate, le pdt de l’Association des Lozériens de Paris, Jean-Pierre BONICEL ; le représentant de la Fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs, Alain MARCILLAC et deux gracieuses pastourelles ; Léa MALIGE, pastourelle de la Lozère et de la Ligue Auvergnate, en costume et Elisa PERRICHON, pastourelle du Cantal.
Ultime première fois enfin, l’âge du récipiendaire, le plus jeune depuis la création du Prix Arverne en 2007, laquelle se prêta de bonne grâce, joyeuse et détendue, au jeu des dédicaces de son superbe roman primé : « Une bête au paradis » paru aux éditions de l’Iconoclaste, le 21 août 2019.
Au « Cardinal », chez Vincent BONNENFANT et Pierre-Jean BORREL, remerciés pour leur accueil soigné, c’est Isabelle CAZALS présidente de la Ligue Auvergnate, qui, présentée par Michel BESSIERES, responsable du Prix Arverne au sein du Comex de la Ligue, souhaita la bienvenue à tous, « très heureuse de remettre enfin le prix littéraire des Auvergnats à Paris à la 14ème lauréate de l’Histoire du Prix Arverne ». Elle salua « l’une des plus prometteuses nouvelles voix de la littérature française » et lui adressa « ses plus sincères félicitations ». Elle remercia aussi vivement Anne KONTER, directrice régionale Val de Marne de la BRED/Banque populaire précisant « que cette institution bancaire soutient avec fidélité et attention le Prix Arverne depuis plusieurs années ».
Isabelle CAZALS exposa les actions de la Ligue durant cette année singulière marquée par des actions de grand rassemblement, comme la Nuit Arverne 2019, de solidarité notamment avec les soignants en avril dernier, de fond, avec un effort porté sur la communication Internet et la création d’un fonds de dotation nommé : « la Ligulaire ».
Situant le Prix Arverne au cœur de la confédération, elle en rappela l’historique, attentive à l’investissement bienveillant du jury et à la reconnaissance de ce prix littéraire qui grandit chaque année et en 2021, avec l’organisation de la 15ème édition du Prix Arverne, d’ores et déjà préparée par Michel BESSIERES, en charge de l’organisation et de la promotion du Prix Arverne.
Anne KONTER, de la banque La BRED/Banque populaire, remercia la Ligue Auvergnate de l’organisation de cette soirée et félicita chaleureusement la lauréate 2020 du Prix Arverne. Soucieuse de l’épanouissement du prix littéraire, elle le soutient avec force et l’encourage, prête à célébrer avec nous tous, le 15ème Prix Arverne en 2021.
Josyane DELMAS-BOUCHARD, présidente du jury du Prix Arverne exprima sa joie de procéder enfin à la remise officielle du Prix Arverne 2020 et remerciant les membres du jury pour leur travail perspicace et solidaire, elle tint à tous les présenter. Elle cita et excusa les absents : Raymond TREBUCHON, président d’honneur de la Ligue Auvergnate ; Roger VIDAL, pdt de la Veillée d’Auvergne ; Hugues-Henri LEJEUNE et Henri JURQUET, écrivains et Clarisse ENAUDEAU, directrice littéraire d’une maison d’édition. Furent salués pour leur présence : Bernard LHERITIER, pdt de la Fédération des Amicales du Cantal ; Guy TAILLADE, vice-pdt de la Veillée d’Auvergne et archiviste de la Ligue ; Gérard DI BONA, ancien secrétaire général de la Ligue Auvergnate ; Marc TARDIEU, écrivain et Bernard THOMASSON, écrivain, Prix Arverne 2015 et nouveau membre du jury.
De Cécile COULON, 14ème Prix Arverne et jeune prodige littéraire, Josyane DELMAS-BOUCHARD souligna les talents exceptionnels, elle qui depuis l’âge de 16 ans, écrit avec succès, romans, nouvelles, poèmes, livres pour la jeunesse, enchaînant les prix littéraires dont le prestigieux Prix du Monde pour son 7ème roman : « Une bête au paradis » primé par le Prix Arverne.
Cécile COULON apprécie d’être reconnue par ses compatriotes et elle a d’ailleurs témoigné de sa surprise, joie et émotion dans une vidéo postée sur le site Internet de la Ligue Auvergnate, en avril dernier.
Née à Clermont-Ferrand en 1990, c’est après de remarquables études littéraires que Cécile COULON a choisi l’écriture, nourrie par de grands auteurs qui « l’ont autorisé, dit-elle, à écrire dans son terroir ».
« Sportive et engagée, s’intéressant aux réseaux sociaux, passionnée par le cinéma, Cécile COULON apprécie également les bons fromages auvergnats et l’humour ». Elle a besoin de courir avant d’écrire afin de trier les idées et de garder l’essentiel. Elle qui a toujours voulu raconter des histoires et jeter des cailloux dans l’eau, a rédigé pendant le confinement deux très beaux poèmes et avancé dans l’écriture de son prochain ouvrage. Il sera sans doute excellent comme « Une bête au paradis, roman d’une subtile qualité littéraire qui conte l’histoire de trois personnages sur leurs terres. Poignant et singulier, ce roman fascine le lecteur happé par le destin tragique des héros et par le style ciselé et poétique de l’autrice brillante, décrivant avec soin, sentiments et émotions. Bravo, merci à notre 14ème Prix Arverne et toutes nos félicitations renouvelées pour cette récompense méritée dont le jury du Prix Arverne est très fier. Il est à parier que la carrière littéraire de Cécile COULON va éblouir un public déjà conquis et que de très beaux autres succès littéraires l’attendent », conclut Josyane DELMAS-BOUCHARD.
Sous les applaudissements, Alain COUSTOU, trésorier général de la Ligue Auvergnate remit alors le chèque de 1500€ à la lauréate souriante et enjouée qui, avec spontanéité, sincérité et humour, remercia la Ligue Auvergnate et du Massif Central chaleureusement pour cette distinction qui l’honore et la touche. Elle émane en effet de ses compatriotes auvergnats à Paris et elle y est très sensible. Elle, qui chérit la Terre auvergnate et la dépeint si bien dans ses œuvres.
Un cocktail permit aux participants d’échanger avec Cécile COULON et tous furent satisfaits à la fois, du choix de ce 14ème Prix Arverne et de cette soirée, « il était une fois », « pas comme les autres », mais réussie.