« Je me souviens » comme dirait Georges PEREC, c’est sur ce thème et celui du futur du Prix Arverne, en constante ascension, que se déroula avec panache, le 15ème anniversaire de ce prix littéraire crée en 2007pour récompenser un auteur ou un ouvrage en lien avec l’Auvergne et le Massif Central.
Ce fut l’occasion de joyeuses retrouvailles après des temps incertains, stimulées par le titre du roman primé : « Le porteur de joie » de Maurice CHALAYER, paru aux éditions De Borée.
Aux « Grandes Marches », samedi 20 novembre 2021, à 16h, dans une brasserie spacieuse et raffinée, située dans un quartier emblématique, en lien historique avec la communauté auvergnate à Paris : la Bastille, une belle assemblée de compatriotes est venue pour fêter, à la fois le lauréat du Prix Arverne 2021, Maurice CHALAYER et les quinze ans du Prix Arverne.
Accueillis en haut d’un escalier élégant par deux gracieuses pastourelles costumées, par la musique, de « Cabrettes et Cabrettaires » et avec un cadeau souvenir du 15ème anniversaire du Prix Arverne : un charmant marque-pages en forme de plume… d’écrivain, les amis du Prix Arverne se trouvèrent d’emblée dans une ambiance conviviale et arverne, qu’un kakémono distingué du Prix Arverne venait encore amplifier.
Tandis que Maurice CHALAYER dédicaçait, avec succès, son roman paré du bandeau : « Prix Arverne 2021 », les discussions s’animaient, bientôt interrompues par Michel BESSIERES, responsable du Prix Arverne au sein du COMITE EXECUTIF de la Ligue Auvergnate qui, avec allant et talent, anima la cérémonie.
Roger RIBEIRO, vice-pdt du groupe JOULIE souhaita très amicalement la bienvenue aux Auvergnats de Paris venus célébrer le Prix Arverne et évoqua des anecdotes historiques concernant ce magnifique établissement.
Isabelle CAZALS, pdte de la Ligue Auvergnate et du Massif Central se réjouit de l’affluence, excusa les personnes absentes, dont Raymond TREBUCHON, « retenu en Lozère qui fut l’artisan de la création de ce prix littéraire, en demeurant son pdt de jury un peu plus d’une décennie ». Elle cita également Anne KONTER de la BRED : Banque Populaire, partenaire financier du Prix Arverne, excusée pour raisons familiales et elle souligna le soutien indéfectible et indispensable de la banque envers le Prix Arverne.
La pdte de la Ligue Auvergnate, Isabelle CAZALS, remercia vivement le groupe JOULIE pour son accueil dans « cet établissement aveyronnais réputé » ; Christophe JOULIE, excusé mais aussi Roger RIBEIRO pour son hospitalité soignée et Franck PACI, directeur des « Grandes Marches ». Elle remercia tous les participants dont d’abord, Hélène ANGLADE, fille de Jean ANGLADE, premier Prix Arverne en 2007, un « Pagnol auvergnat qui inaugura avec brio la longue lignée des Prix Arverne » ; Léa MALIGE, pastourelle de la Lozère et de la Ligue Auvergnate et du Massif Central et Manon LAMPRE, pastourelle du Puy de Dôme ; « Cabrettes et Cabrettaires » ; Jean-Pierre BONICEL, pdt de l’Association des Lozériens de Paris ; Bernard LHERITIER, pdt de la Fédération des amicales du Cantal ; Martine GASQ secrétaire générale des Aveyronnais d’Ici et D’ailleurs ; Roger VIDAL, pdt de la Veillée d’Auvergne ; Robert FOUR, pdt fondateur des tapisseries d’Aubusson et Francis PALOMBI, pdt des commerçants de France.
Elle remercia également « les 11 membres du jury du Prix Arverne, sous la conduite avisée de la pdte du jury : Josyane DELMAS-BOUCHARD, responsable Culture et Histoire au sein du Comité exécutif de notre confédération ».
Bien sûr, Isabelle CAZALS adressa « ses plus chaleureux remerciements au lauréat du Prix Arverne 2021 : Maurice CHALAYER, le félicitant pour « ce beau livre qui, disait Jean ANGLADE « fera du bien à tous, aux malades, à ceux qui doutent et c’est là mon meilleur droit d’auteur ».
Enfin, selon la pdte de la Ligue Auvergnate, « ce 15ème anniversaire du Prix Arverne, célèbre le passé, comme on peut l’admirer avec un diaporama (toujours visible sur le FACEBOOK de la Ligue), remémorant en photos et en musique les 15 ans du Prix, l’instant présent, avec un récipiendaire qui fait partager son amour de l’écriture : « écrire… une passion… un plaisir », dit-il et l’avenir, avec des projets de la Ligue Auvergnate tels que la prochaine Nuit Arverne : « l’Auvergne accroche ses étoiles à Wagram », le 11 décembre prochain, occasion de lancer la Ligulaire, fonds de dotation ».
Pour conclure, Isabelle CAZALS souhaita « bonne route au Prix Arverne qui, grâce à sa notoriété grandissante et de nouveaux projets, va prospérer, tout en cultivant son image de prix littéraire ne ressemblant à aucun autre et briller comme ce soir, avec le roman de Maurice CHALAYER, « formidable message d’anniversaire, d’espoir et d’avenir… Le porteur de joie ».
C’est avec beaucoup d’émotion et le très beau symbole d’une boucle ainsi bouclée, qu’Hélène ANGLADE, fille de Jean ANGLADE, premier Prix Arverne, dit toute sa reconnaissance pour cette invitation qui lui va droit au cœur car elle incarne « une triple voix : celle de son père, écrivain auvergnat d’exception qui fut très honoré de recevoir le Prix Arverne en 2007 et celle de Clarisse ENAUDEAU représentant le prix Jean ANGLADE ».
Josyane DELMAS-BOUCHARD, pdte du jury du Prix Arverne, salua chacun avec enthousiasme, le lauréat, bien sûr, les éditions De Borée/ Centre France Livres représentées par Alexandra PASTERIS-BOUCHER, éditrice et responsable de la fiction et les membres du jury : « piliers très solides du Prix Arverne depuis sa création » qu’elle présenta à l’assistance : Raymond TREBUCHON, pdt d’honneur de la Ligue Auvergnate, Roger VIDAL, pdt de la Veillée d’Auvergne ; Bernard LHERITIER, pdt de la Fédération des amicales cantaliennes ; Guy TAILLADE, vice-pdt de la Veillée d’Auvergne et archiviste de la Ligue Auvergnate ; Gérard DI BONA, ancien secrétaire de la Ligue Auvergnate ; Marc TARDIEU, écrivain ; Hugues-Henri LEJEUNE, écrivain, Henri JURQUET, écrivain, Bernard THOMASSON, écrivain, Prix Arverne 2015 et Clarisse ENAUDEAU, directrice littéraire d’une maison d’édition.
15 ans du Prix Arverne, c’est, dit-elle, pour les membres du jury, le souvenir de réunions vibrantes et passionnées au Rivoli Park et de plus d’une centaine de livres lus et commentés et pour tous, de réjouissantes et élégantes soirées de remises du Prix chez Angelina ou dans les locaux de la Bred, c’est aussi la satisfaction de constater que, depuis 2007, le Prix Arverne n’a cessé de poursuivre son ascension et d’inscrire encore un peu plus la Ligue Auvergnate et du Massif Central au sein de la culture et la littérature pour renouveler et embellir son image tout en donnant aux Auvergnats à Paris, l’envie et le bonheur de lire. Au cours de ces 15 années, ont été récompensés de brillants écrivains dont Jean ANGLADE : « le chantre de l’Auvergne » ; Marie-Hélène LAFON, Prix Arverne 2013 qui a obtenu en 2020 le Prix Renaudot avec « Histoire du fils » ; Bernard THOMASSON, Prix Arverne 2015, qui non seulement est un écrivain reconnu mais encore un journaliste talentueux sur France Info en ce moment même à l’antenne, ayant interviewé notre Prix Arverne 2021 à la radio, en juillet, dans le cadre des Jeux Olympiques de Tokyo ; Cécile COULON, Prix Arverne 2020, jeune prodige littéraire qui, après « Une bête au paradis », s’ est fait remarquer en cette rentrée littéraire avec son roman : « Seule en sa demeure ». Tous, trop nombreux pour être cités ici, ont été choisis avec conviction et admiration pour leurs divers ouvrages et font la fierté du Prix Arverne.
Josyane DELMAS-BOUCHARD expliqua que les 11 membres du jury ont été unanimes pour choisir, parmi des nominés de grande qualité, dès le premier tour, d’un même et bel élan, le roman de Maurice CHALAYER : « le porteur de joie », le 1er juin 2021 et que le lauréat en fut « très, très heureux »…
Originaire du massif du Pilat, dans la Loire, issu d’une famille de scieurs et résidant à Lamure-Sur-Azergues, dans le département du Rhône, en plein cœur du Beaujolais, le récipiendaire est formateur dans le domaine de la scierie, diplômé de l’université de Tours et expert dans le domaine du bois. Il a écrit 12 romans dont « le Genêt d’or », « la Paix des collines », « La ferme des silences ». Il a obtenu le Prix Lucien GACHON en 2020 pour son roman : « Les neiges du Mont-Argental ».
Quant au livre récompensé, Il y a d’abord, selon la pdte du jury du Prix Arverne, le titre : « le porteur de joie », apaisant et réjouissant en ces temps encore troublés et puis, il y a l’histoire de Joseph Guillotot, jeune héros cantalien, coureur à pied qui, à force de ténacité et de conseils avisés de son maître d’école, va réaliser son rêve : devenir champion olympique et puis, il y a l’Histoire avec l’évocation de la Grande Guerre et ses anecdotes glaçantes, le contexte politique et religieux, le sport et le terroir cantalien très bien dépeint et notamment la vie des petits commerçants au début du XXème siècle. Il y a enfin une belle histoire d’amour.
Ce roman qui s’ouvre sur un univers très riche sous-tendu par les valeurs de transmission et celles du sport qu’il véhicule en ces temps de Jeux Olympiques, entre Tokyo et bientôt, Paris, en 2024 est très bien documenté, et inspiré d’une histoire vraie, celle de la vie d’un coureur de fond exceptionnel, Joseph Guillemot (1899-1975), limousin, amoureux de sa terre, têtu, qui, malgré ses blessures à la Grande Guerre, est devenu le seul français champion olympique du 5000 m et vice-champion olympique du 10000m en 1920, à Anvers. Il réalisa une carrière extraordinaire dans le sport de fond et demi-fond.
Bravo et merci à notre 15ème prix Arverne et toutes nos félicitations pour cette distinction dont le jury du Prix Arverne est très fier, dit Josyane DELMAS-BOUCHARD, qui, après avoir souhaité d’autres beaux succès littéraires au lauréat, conclut par ces mots : « Si nous sommes tous d’accord avec Jean ANGLADE pour répéter que : « le livre est le meilleur remède contre l’ignorance, la bêtise, le racisme, l’ennui, la solitude et le chagrin », nous pouvons ajouter avec STENDHAL que « le beau est une promesse de bonheur » et donc, que nous allons tous être heureux en lisant le roman de notre quinzième Prix Arverne : « Le porteur de joie ».
A son tour, Maurice CHALAYER exprima toute sa gratitude pour cette récompense qui l’honore car « la barre était haute » avec des nominés connus. Ce prix issu du Massif Central « fait de granit, d’eau, d’herbe, de terre, de fleurs, de femmes, d’hommes, d’animaux et d’une histoire si chère aux Auvergnats de Paris » est important pour lui. Merci, dit-il, aux membres du jury, à la Ligue Auvergnate, aux éditions De Borée, à sa famille, aux gens du Pilat…Il insista sur le personnage de « Marius, le père de Joseph qui a transmis sa force à son fils, lui, qui, après avoir été forgé par les vents de l’Aubrac et du Sancy, ne sera arrêté par rien pas même par les gaz de Verdun, obtenant enfin la victoire, symbole d’un don mais aussi d’efforts acharnés autour de la course à pied ». Le récipiendaire conclut ainsi : « le héros du roman est un gars de là-haut, comme le Massif Central a su et sait encore les façonner ».
C’est sous les applaudissements et les félicitations qu’Alain COUSTOU, trésorier de la Ligue Auvergnate remit, officiellement au Prix Arverne 2021, le chèque de 1500E, alors que correspondant à son prix tandis que Helene ANGLADE, Josyane DELMAS-BUCHARD et nos 2 pastourelles recevaient de beaux bouquets séchés confectionnés par une jeune artiste compatriote. Les photographes immortalisaient l’évènement.
Un cocktail sucré, très gourmand réunit joyeusement tous les amis du Prix Arverne, ce prix littéraire de la Ligue Auvergnate qui a célébré avec éclat, amitié, respect du passé et foi en l’avenir, son quinzième anniversaire, avec « le Porteur de joie ».