L’histoire commence en 2016 quand Arnaud Fournier Montgieux fait un pari, celui de faire naître sonpremier film, un film 100% rural, made in Auvergneet de le porter sur grand écran. Il est alors convaincuque le monde rural a une richesse humaine qu’ilfaut prendre le temps de découvrir ou de redécouvrir. Cette richesse il l’a découverte à Auzat.Passionné par le monde rural, natif du Berry et originaired’Auvergne, il filme un village de Haute Loireque son grand père filmait déjà dans les années60, archives à l’appui. Auzat comme tant d’autresvillages a connu une mutation sans précédent ces50 dernières années. Ses habitants ont bin changé.Pourtant l’âme et la richesse du monde ruralest bien là et nous invite à repenser notre sociétéde demain.
Sans aide du CNC et sans subventions régionales pour financer le film, le réalisateur se tourne naturellementSans aide du CNC et sans subventions régionales pour financer le film, le réalisateur se tourne naturellementvers le financement participatif via Cocoricauses, plateforme dédiée aux projets qui émanentdu monde rural, et reçoit le soutien de la chaîne départementale berrichone Bip TV. D’autressoutiens viendront plus tard, à commencer par Le Conseil départemental du Puy-de-Dôme quiorganise une exposition autour du monde rural en 2017. Le film se fraie alors son propre chemin. Sa route croise celle de passionnés de cinéma, de documentaireet bien entendu de la terre et des hommes. L’accueil du public est tel, qu’une sortie salleest programmée au printemps 2018. Le film parcourt alors lentement mais sûrement l’ensemble duterritoire français. Plus de 5000 spectateurs ont déjà découvert le film sur grand écran, quandle 3 octobre le film est programmé pour la première fois dans la capitale au Studio Galande. Et déjà plus de 30 salles prévoient de projeter le film d’ici la fin de l’année, dans les grandes villesMulhouse, Lyon, Tourcoing comme les plus petites Brides-les-Bains, Château-Renard, Le Vernet LaVarenne.Aujourd’hui, le film a la chance d’être recommandé «Art et Essai» par l’AFCAE.
L’aventure continue...