sac 2Pour fabriquer un sac de Cabrette et un soufflet, le choix du cuir est un élément primordial. Pour que la qualité et la longévité de l'instrument soient optimum, il doit être souple et non poreux. Le sac doit pouvoir supporter plusieurs kilos de pressions quant au soufflet, outre la pression, il subit des mouvements de pliage et de dépliage incessant.

La fabrication de la cabrette nécessite des matériaux nobles, du travail bien fait, le respect des traditions. A l’aide d’un gabarit on découpe délicatement le cuir de chèvre. Il existe trois endroits possibles où l'on peut se procurer du cuir : les tanneries, les mégisseries et les peausseries.

La mégisserie est sans doute la plus adapté, car c'est là que l'on traite toutes les petites peaux. Pour préparer une peau, il faut trois semaines à un mois de travail. Il y a le tannage, le délainage et la teinture en rivière. Puis, il subit différents traitements en atelier, comme par exemple le passage dans une "luneteuse" avant d'être nourri et gonflé.

sac 6bBien que la dimension de l'épaisseur d'un cuir n'empêche pas sa porosité, celle-ci a un rôle important. En effet, un cuir trop épais empêche le soufflet de s'ouvrir librement, et lorsqu'il est trop fin, il se gonfle comme une baudruche avec un bruit de claquement. Seul le cuir de chèvre, ou de la même famille (chevreuil, etc.), est assez solide pour pouvoir supporter ces différents mouvements. Ce cuir fibreux et très nerveux est utilisé principalement pour fabriquer des chaussures, ou des porte – feuilles, car il allie robustesse et souplesse. Aucun autre cuir ne peut supporter une telle torture, sans jamais se couper au niveau des plis, à moins de recevoir un entretien régulier à base de graisse sur les deux faces du cuir. 

Le velours frappé offre un grand choix de modèle

sac 7Les cuirs qui arrivent dans les mégisseries, sont conditionnés immédiatement tout en étant encore légèrement humide. Or, le cuir dont nous avons besoin, doit être exempt d'humidité ; il devra donc passer dans une "Dérieuse" ou "Velouteuse", pour régler son épaisseur à dix centièmes puis, et c'est la partie essentielle, il subit une pigmentation qui va lui enlever sa porosité.
Le traitement s'achève par vingt grammes de teinture.
L'unité de mesure des peaux n'est pas le mètre, mais le "pied", ce qui correspond à une dimension de 33 X 33 cm.

La tête et le porte-vent avant collage

Une fois le cuir découpé, on lui applique de l’huile de pied de bœuf et du sapo.

sac 3

sac 8

 

 

Montage et vernissage de la tête et du porte vent.

 

 

sac 5

 

 

Bandelettes de cuir, ficelle, graisse, aiguilles, pince sont les outils nécessaires pour la couture.

Les bandelettes vont servir à la jonction des deux cuirs.




Par Jean-Louis Claveyrole
Octobre 2003

Le mot Cabrette vient de l'occitan "Cabra" qui veut dire chèvre.

soufflet 11Pour fabriquer un sac et un soufflet de Cabrette, le choix du cuir est un élément primordial. Pour que la qualité et la longévité de l'instrument soient optimum, il doit être souple et non poreux.
Le sac doit pouvoir supporter plusieurs kilos de pression quant au soufflet, outre la pression, il subit des mouvements de pliage et de dépliage incessant
Bien que la dimension de l'épaisseur d'un cuir n'empêche pas sa porosité, celle-ci a un rôle important. En effet, un cuir trop épais empêche le soufflet de s'ouvrir librement, et lorsqu'il est trop fin, il se gonfle comme une baudruche avec un bruit de claquement.

3soufflet nu2
Seul le cuir de chèvre, ou de la même famille (chevreuil, etc.), est assez solide pour pouvoir supporter ces différents mouvements. Ce cuir fibreux et très nerveux est utilisé principalement pour fabriquer des chaussures, ou des porte - feuilles, car il allie robustesse et souplesse. 

Aucun autre cuir ne peut supporter une telle torture, sans jamais se couper au niveau des plis, à moins de recevoir un entretien régulier à base de graisse sur les deux faces du cuir.  Il existe trois endroits possibles où l'on peut se procurer du cuir : les tanneries, les mégisseries et les peausseries. La mégisserie est sans doute la plus adapté, car c'est là que l'on traite toutes les petites peaux.

 

6cuirLE TANNAGE DU CUIR

Jusqu'en 1910, il était assuré au moyen de végétaux tels que l'écorce de chêne.
A partir de 1911, un nouveau procédé, révolutionnaire pour l'époque, est introduit : le tannage au chrome, qui permet de réduire radicalement la durée du processus à 24 heures au lieu de 9 mois.


 

peausserie 3

 

Echarleuse (enlève les chairs)

La première tâche consiste à la déshydratation de la peau brute, très putrescible, par le salage et le séchage.
Intervient ensuite le Foulon, cuve rotative remplie d'eau, dans lequel on trempe les peaux pour les réhydrater.

 

peausserie 1

Foulon de tannage

Rinçage, déchaulage, confitage, picketage, tannage, la peau est maintenant imprutréscible.
D'autres opérations se succèdent épilage, pelenage, écharnage jusqu'à l'étape clé, le tannage, qui se décline en plusieurs opérations jusqu'à l'introduction du chrome. Vingt-quatre heures après, la peau est tannée. Elle est ensuite essorée et triée suivant la qualité de sa fleur (coté de la peau qui portait les poils).
 
 

La refendeuse, sorte de scie, entre alors en jeu et sépare la peau en deux : d'une part, le coté fleur (futur cuir), et de l'autre, le coté chair (futur croûte de cuir). 

peausserie 2La défrayeuse permet d'égaliser l'épaisseur du cuir l'épaisseur du cuir avec plus de précision.

On procède ensuite à la teinture de la peau, puis à l'essorage et au séchage, avant que la peau ne passe au palisson, au ponçage, à la table de contrôle et au finissage. Plus fine que celle du bouc la peau de chèvre est crissante, résistante de grain large.

Après le tannage et finissage certaines peaux de chèvres sont dénommées, Madras (grain fin) c'est celle que l'on va se servir pour la fabrication des Cabrettes, Chagrin (peau forte dont le grain est mis en évidence) Maroquin, terme dérivé du Maroc indique à l'origine des peaux de chèvres tannées au sumac, à la noix de galles, souvent grainées en couleur coté fleur. 

peausserie 4

Pour préparer une peau, il faut trois semaines à un mois de travail. On L'épaisseur du cuir utilisé pour le sac et le soufflet est de 12 à 15/100ème. 

L'unité de mesure des peaux n'est pas le mètre, mais le "pied", ce qui correspond à une dimension de 33 X 33 cm.
Il faut indiqué qu'après le découpage de la poche celle-ci va subir un traitement à base d'huile de pied de bœuf pour nourrir et assouplir le cuir puis de la graisse Sapo un classique pour l'entretien des cuirs.


Par Jean-Louis Claveyrole
Janvier 2006

Le choix du bois influe sur le timbre de l'instrument.

buisLe Buis 
(Buxus sempervirens) :
Petit arbre ou arbrisseau, qui atteint une hauteur de 5 m, parfois 9 m. De couleur jaune clair, le coeur et l’aubier ne sont pas distincts. Chez les arbres de taille plus grande, le coeur est souvent plus foncé, de couleur grise. Fibres droites ou irrégulières, texture très fine et homogène. 
Des précautions sont nécessaires au séchage, qui doit s’effectuer à l’abri du soleil, de préférence dans l’obscurité. Les grandes grumes doivent ètre refendues de manière à réduire la tension au séchage. Usinage aisé, tournage très facile. Très adapté pour la sculpture. 


bodoLe Bodo
(Detarium senegalense) :
Arbre de grande taille pouvant atteindre 45 à 50 m et 1,5 m de diamètre.Le bois de coeur est orange / marron avec de larges bandes marron foncé. L’aubier est marron pâle et large. Texture fine et régulière. Un bois agréable. Usinage aisé, tournage facile, bonne finition.



ebène afriqueL’Ebène Africain
(Diospyros crassiflora) :
Petit arbre de 15 à 18 m, 60cm de diamètre. Le coeur est noir mais bon nombre de ces arbres ont un bois plus clair, avec des petites taches ou des veines grises ou brun foncé. L’aubier large est brun pâle ou blanc grisâtre. Fibres droites ou légèrement croisées, texture très fine et homogène. Sèche bien en petites sections, tendance à se fendre en section épaisse. Usinage satisfaisant , tournage facile. Très utilisé en sculpture et en marqueterie et placage.



ebeneL’Ebène d'Asie
(Diospyros discolor) :
L’arbre peut atteindre une hauteur de 20 m et 60cm de diamètre. Le bois de coeur est noir avec des traits de gris, donnant un très grand contraste à l’apparence. L’aubier peut ètre large de 200 mm. Ce bois est prédisposé au travail haut de gamme dans l’ébénisterie, la menuiserie et le tournage. Finition et polissage de très grande qualité.

 

amouretteL'Amourette
(Brosimum aubletti) :
Petit arbre de 24 m, 30 à 60 cm de diamètre. Le fût est dépourvu de branches jusqu’à 12 m. Extrèmement rare. Le coeur ressemble à de la peau de serpent, ou porte des taches comme celles de la peau de léopard. Bois de couleur brun/roux aux stries noires perpendiculaires aux fibres. L’aubier blanc cassé est enlevé à l’abattage. 
Fibres droites, texture très fine. Séchage difficile, tendance à fissurer en surface et au gauchissement. Très dur et très dense, ce bois émousse très rapidement les outils. Usinage et tournage satisfaisants. Utilisé en marqueterie et pour les archers de violon. 


cocoboloLe Cocobolo
(Dalbergia retusa) :
Arbre de 20 à 30 m au fût cannelé, 50 cm de diamètre. Le bois aux jolies rayures jaunes, oranges et noires, est ede couleur orange vif à rouge foncé devenant plus intense après exposition à la lumière. 
Fibres irrégulières et variables, texture fine. Séchage lent pour éviter fissures et fentes en surface. Très stable une fois sec. Tournage facile. 

 


violetteLe Bois de Violette
(Dalbergia cearensis) :
Petit arbre dont le diamètre dépasse rarement 25 cm. Le bois de coeur brun violacé est marqué de stries jaunes, violettes et noires. L’aubier est blanc grisâtre ou jaune.  
Cette Fibres droites, texture fine dense et homogène. Séchage rapide avec une légère tendance au fissures en surface. Usinage et tournage satisfaisants.

 

OU TROUVER LE BOIS

Certains facteurs arpentent les bois du bord du Lot, pour couper le buis, le débiter en carrés de 50 cm de longueur et le faire sécher avant de l’usiner. D’autres, achètent des planches ou des troncs, en buis du Brésil, en ébène d’Afrique, ou en fruitier de France, déjà secs et le débitent en carrés prêts à tourner.
Ceux qui n’ont pas la possibilité de courir les bois, transporter des éléments encombrants et les débiter opteront pour une solution existe plus onéreuse, mais offrant plus de choix. Il est relativement simple de trouver une large gamme de bois débités et préparés spécifiquement pour les tourneurs.
Plusieurs revendeurs offrent la possibilité de se procurer ces essences qui poussent dans les Pays exotiques. D’autant que pour la fabrication des Pieds de Cabrette, il n’est pas nécessaire d’avoir un large échantillonnage de tailles différentes. Il suffit de deux sections et de trois ou quatre longueurs.
Des catalogues existent, les commandes peuvent se faire par courriers, fax, ou internet. Certains fournisseurs vont même jusqu’à proposer des échantillons en lots de plusieurs essences.
Les bois durs ont l’avantage d’offrir un excellent état de surface obtenu à l’aide de laine d’acier de plus en plus fine, suivi d’un passage au feutre à vitesse élevée. Aucun traitement n’est nécessaire pour une excellente finition.

LE TRAVAIL DU BOIS

bois 3Le bois est un matériau naturel utilisé depuis des millénaires. A l’état brut, la partie centrale appelée « cœur » est entourée d’une couche de bois tendre, appelée "aubier", elle même protégée par une membrane protectrice imperméable appelée “écorce”. Chaque essence de bois se caractérise par des propriétés physiques et mécaniques spécifiques: dureté, densité, humidité.
Pour être utilisable, le bois est préparé, équarri, grossièrement découpé puis débité en planches pour être séché. Les cernes concentriques se forment au rythme des saisons. La croissance du tronc étant la plus forte au printemps, il en résulte la formation de cellules de grande taille aux contours clairs. Pendant l’été et l’automne, la croissance se ralentit et entraîne la diminution de la taille des cellules, elles s’épaississent, se durcissent et deviennent alors plus sombres.

L’organisation variable des cellules du bois et leur répartition en couches concentriques présagent de sa déformation, ainsi que de son retrait. Celui-ci se produit lors d’un degré d’humidité différent entre l’air et le bois. Lorsque l’air est plus humide que le bois, celui-ci absorbe de l’eau et a tendance à se gonfler, le bois "travaille".

Le bois est choisi en fonction de son utilité et de sa finalité, mais également pour son esthétique. La beauté naturelle du bois peut mètre judicieusement utilisée. La longueur des pièces se mesure dans le sens des fibres, le bois présente ainsi une meilleure résistance.

En conséquences, elles seront toujours coupées ainsi. La madrure dépend de la croissance du bois. Elle varie selon que la pièce provient du cœur ou de l’aubier. Le bois brille lorsque la lumière réfléchit sur la tranche des fibres. Afin de déterminer si une pièce de bois est utilisable, il faut vérifier si elle est capable de résister aux contraintes prévisibles. En général les bois durs ont une bonne résistance mécanique et supportent plus facilement les fortes contraintes et les fortes charges. Le bois est une matière qui réagit à l’humidité. Il absorbe et perd de l’eau. Ce phénomène génère toujours quelques difficultés qu’il faut prendre en compte afin d’éviter la retrait du bois. Le taux d’humidité d’une pièce que l’on travaille est un facteur à surveiller.
Le choix, le stockage et l’entreposage du bois doit se faire dans de bonnes conditions. Le bois ne commence à se rétracter en séchant que lorsque l’eau, prisonnière des cellules, s’est évaporée. 
Cette évaporation s’effectue très lentement, elle se produit plus rapidement à la périphérie du bois qu’à l’intérieur. Le séchage est d’autant plus rapide que l’air ambiant est sec. Le bois ne se rétracte pas de façon homogène mais de 10% dans le sens des cernes et de 5% dans le sens des rayons. 

Les essences Africaines ou exotiques ne se rétractent que très peu. Le retrait du bois ne modifie pas seulement son volume, mais aussi sa forme. La coupe de bois a tendance à se vriller lorsque le côté du cœur se creuse. La déformation est moindre lorsqu’une croissance régulière fait apparaître des cernes équidistantes et perpendiculaires à la largeur de la coupe.

L'AFFUTAGE

Un outil bien affûté et possédant un angle de coupe adapté, permet l’obtention aisée de copeaux longs et réguliers. Trop de coupe provoque la pénétration de l’outil, pas assez de coupe entraîne l’échauffement et la fissuration.

Affûter, c’est reconstituer le tranchant d’un outil coupant qui est usé, émoussé ou ébréché.L’affûtage doit se faire sur une meule à grain fin à faible vitesse de rotation, ou mieux sur une meule à eau.

Les outils neufs sont dotés d’un tranchant réalisé selon un angle recommandé. Préservez cet angle lors des affûtages.
Après l’affûtage sur la meule, morfiler la pointe avec une pierre à huile.L’outil peut mètre poli au moyen d’un Cuir à aiguiser ou d’un brunissoir.

Pour les travaux de tournage, il faut choisir du bois à structure compacte, la madrure joue un rôle majeur, elle doit mètre forte afin de donner un caractère prononcé aux pièces réalisées, le bois étant plus dur, il facilitera le travail de surface et permettra l’obtention d’un aspect harmonieux. 

Le bois de tournage doit mètre de bonne qualité, il doit être exempt de fentes, fissures et nœuds.
Au cours des usinages, prendre soin de conserver de la poudre de bois pour chacune des essences utilisées. Cette poudre mélangée à de la résine permettra le bouchage d’un trou de ver, d’un défaut de nœud ou d’une fissure. Trois défauts qui peuvent survenir au cours du travail d’un bois paraissant sain.

L'OUTILLAGE DU TOURNEUR

gougesLe tour requiert naturellement un outillage complet de tourneur. Les outils seront robustes et fabriqués dans un acier rapide de qualité. La longévité est accrue par une conservation précautionneuse de l’outillage. Les outils non utilisés pendant une période prolongée doivent être essuyés à l’aide d’un chiffon huileux. Le rangement doit mètre réalisé avec soin dans un coffret ou une house en tissus afin d’éviter les chocs.
Les gouges à dégrossir :
Elles sont utilisées pour retirer une couche de matière sur une grande surface.Elles seront pour cela parfaitement affûtées.La surface obtenue n’est pas la surface de finition.
Les gouges à profiler :

Elles sont utilisées pour tourner une pièce à section carrée. D’une grande robustesse, elles permettent d’ôter une couche importante de matériau.
Les gouges à creuser :

Elles sont plus fines que les précédentes, elles permettent le tournage des formes concaves et convexes.
Les gouges grain d'orge :

Elles permettent la réalisation de rainures, servant au contrôle des diamètres ou au tronçonnage d’une pièce finie.
Les planes :
Elles sont ovales, droites ou obliques.Elles sont utilisées pour la finition des parties droites ou convexes.
Les ciseaux à racler :

Taillés à la demande, ils permettent la réalisation de formes ou de dessins particuliers.


Par Roger Servant
Novembre 2004
Son histoire de 1956 à nos jours...

banquet 1958Entre 1942 et 1956, quand on voulait apprendre à jouer de la Cabrette, on se posait deux questions : où trouver un instrument ? Où trouver un professeur ? Seulement voilà, il n'y a pas de professeur et il est difficile, sinon impossible, de se procurer une Cabrette ; la plupart des grands fabricants (Dufayet, Costeroste, Amadieu...) ont disparu et peu d'artisans en confectionnent. Le dernier facteur connu est Dufayet. Il arrête la fabrication en 1938 et décède en 1939.
En 1943, Joseph Lagaly est le seul Cabrettaïre qui accepte d'enseigner la Cabrette (Pierre Ladonne est prisonnier de guerre) Il apprend la Cabrette à quelques apprentis comme : Jacques Berthier, Georges Soule, Maurice Pradeyrol, et quelque fois Marcel Marginier.
En 1946, la "Société Amicale des Cabrettaïres, des Viellistes et Accordéonistes du Massif Central" créée en 1923 par Martin Cayla recense quarante trois Cabrettaïres. En 1956, elle n'existe plus guère que par son "annuaire"…
En 1948, Yvonne Franques monte à Paris avec sa Cabrette et apprend la Cabrette avec Henri Chaliès au côté de Jo Ayrignac. Yvonne est la première dame à jouer de la Cabrette.
La Cabrette est dans l'impasse, c'est le déclin… Pour la sortir de l'ornière dans laquelle elle est tombée, Jacques Berthier a l'idée de créer une amicale de Cabrettaïres. Il en fait part à Marcel Marginier, Roger Aldebert, Christian Boissonnade, Jean-Louis Fournier, Georges Soule, Jo Ayrignac et fait passer une annonce dans l'Auvergnat de Paris. Ils font leur première réunion à la brasserie Henri IV chez M. Maragonis où ils voient apparaître Claude Séguret, René Rouquet, François Hugon et quelques autres qui désiraient apprendre à jouer.
Berthier image011La première réunion a lieu chez Jacques Berthier. Deux mois plus tard, la réunion constitutive se déroule à la "Brasserie Henri IV". Entre temps, Marcel Laval, Jean Levoltry, Maurice Pradeyrol, et Gilbert Murat les ont rejoint. Marcel Laval est commissaire de police, Jean Levoltry est l'accordéoniste des Corrèziens de Paris. Gilbert Murat, élève de Roger Aldebert, est danseur au "Folklore". "Le Folklore" est une association qui regroupe des danseurs, leur président est M. Gatagap. La plupart sont des rémouleurs et des blanchisseurs originaires du Lot.

Le 23 avril 1956, l'association "Cabrettes et Cabrettaïres" est créée.

Jacques Berthier en est le président, Marcel Laval le Vice-Président. Leur dessein commun est d'oeuvrer pour la sauvegarde et l'illustration de notre précieux patrimoine instrumental, former de jeunes musiciens et relancer la fabrication de la Cabrette. Ils ne veulent surtout pas être une association musicale ou folklorique car Il est important que Cabrettes et Cabrettaïres, ne soit pas en concurrence avec la "Société Amicale des Cabrettaïres, des Viellistes et Accordéonistes du Massif Central" dont Henri Chaliès est le secrétaire et Marcel Bernard le président. D'ailleurs, ils ont pu compter sur leur soutien inconditionnel puisque jusqu' ils ont toujours assisté aux banquets. Marcel Bernard a participé au jury des concours de Cabrettes et Jean Bonal a été président d'honneur de l'association.
En juin 1956, Louis Bonnet, Président de la Ligue auvergnate et du Massif Central, propose à Jacques Berthier, d'adhérer à la Ligue Auvergnate et du Massif central, offre qu'il décline; indépendance d'abord! Ce qui n'empêche pas Louis Bonnet d'annoncées gratuitement en première page de "l'Auvergnat de Paris" les réunions hebdomadaires du vendredi. Il souhaite également que le président soit invité aux déjeuners mensuels de la Ligue, et que "Cabrettes et Cabrettaïres" participe à l'orchestre de la "Nuit Arverne" dirigé alors par Joseph Aygueperse. 
Les premiers banquets de la société sont présidés par Louis Bonnet ou sa maman.

image015Le Docteur Joseph Ayrignac, Président de "La Solidarité Aveyronnaise", proposa aussi à l'association d'adhérer à la Solidarité, offre également déclinée. Ce qui n'empêcha pas la Solidarité d'organiser trois matinées dansantes, trois ans de suite, salle Danton. S'il y avait un déficit, il était pour la Solidarité, mais s'il y avait un bénéfice, et ce fut toujours le cas, il était intégralement pour l'association. 
Monsieur Jean Chantegrelet, Président de la Nasbinalaise, instigateur du concours de bourrées, organise deux ou trois matinées dansantes dont le profit revient également à l'association. C'est grâce au soutien de ces deux membres bienfaiteurs, le Docteur Joseph Ayrignac et Monsieur Jean Chantegrelet que Cabrettes et Cabrettaïres a commencé à acheter du matériel chez Martin Cayla et donné quelques subventions à François Hugon et René Rouquet pour la fabrication de la Cabrette.
Les premières réunions pour jouer ont eu lieu au "Bal des Familles" rue de Lappe, puis au bout d'un an, aux "Barreaux Verts " chez M. Darde et enfin à "La Galoche d'Aurillac", un petit restaurant tenu par la famille Bonnet.
image017"La Galoche d'Aurillac" devient le siège social de l'association et le siège de l'école de Cabrette sous la direction de Georges Soule. Pendant vingt cinq ans, les membres de l'Association se retrouvent tous les vendredis pour partager leur répertoire. "La Galoche d'Aurillac" est l'antre de la colonie et de la musique auvergnate à Paris.
Pour assurer sa mission, l'association se structure : François Hugon est chargé de la fabrication des sacs et des soufflets, René Rouquet de la réalisation des pieds et des anches. Georges Soule assure l'enseignement. Le premier Banquet a lieu le 12 janvier 1957 à 13 heures, à "La maison des journalistes", 35 rue du Louvre dans le 1er arrondissement sous la présidence de Louis Bonnet, Président de la Ligue auvergnate et du Massif Central.
Marcel et Albert Marginier qui, depuis 1957, effectuent de nombreuses études et relevés, produisent leur premier pied en 1962. La qualité de fabrication, la justesse et la sonorité de leurs pieds, en font encore aujourd'hui, l'un des facteurs les plus fameux.
En 1961, Georges Soule, appelé familièrement "Jojo", préside aux destinées de l'Association. Il consacre 18 ans de sa vie à l'enseignement et à la promotion de la Cabrette à Paris comme en Province. Tous les responsables et animateurs d'Amicales lui doivent beaucoup. Aujourd'hui nombreux sont ceux qui se réfèrent à son école et à son enseignement. Tous les jours, sa Cabrette dans sa serviette, "Jojo" s'en va de Paris à Rueil, de Clamart à Créteil, donner à ses élèves l'heure de leçon hebdomadaire gratuite ; quatre ou cinq par jour, une quinzaine par semaine. A domicile. Qui aujourd'hui peut se vanter d'en faire autant ? En tout, il a formé quatre vingt quatre élèves dont Louis Rispal.

image021Il organise le premier concours National de Cabrette en 1961. Il comporte deux catégories : la catégorie débutants et la catégorie confirmé. Le nombre de candidats est de plus en plus important aussi, il crée la récompense "Médaille d'Or" en 1967. Depuis, année après année, le niveau ne cesse d'augmenter, aussi bien dans la qualité des interprétations que dans le choix des morceaux.
Le samedi 28 septembre 1968, le banquet des Cabrettes qui ouvre le grand défilé des banquets amicalistes de la région parisienne, réunit plus d'une centaine de convives. Jojo rassemble autour de lui des vedettes prestigieuses de la Cabrette, de la vielle, et de l'accordéon : Marcel Bernard, Jean Ségurel, Adolphe Deprince, René Remise. Melle Françoise Thoumieux est Pastourelle de la Ligue et Henri Chaliès reçoit ce jour là la médaille du Mérite Amicaliste.
En 1970, il crée une section accordéon animé par Pierre Roux. René Joly lui succédera en 1973. Cette année là, Jean Marginier, frère d'Albert et de Marcel, contribue aux desseins de l'association en se chargeant de la fabrication des sacs et des soufflets puis des anches.

Bien entendu, selon la tradition, tout est fait main. L'excellence de la fabrication en fait encore aujourd'hui une référence.
En 1971, Georges Soule, crée le Stage de Cabrette de Saint Flour. Dès lors, il y a un renouveau, un intérêt grandissant pour cet instrument, à une époque où les guitares électriques prennent le pas sur les instruments traditionnels. Cette même année, Louis Bonnet Président de la Ligue auvergnate et du Massif Central lui propose d'adhérer à la confédération ; la motion est rejetée à l'unanimité par les membres du bureau.
image019En 1976, parallèlement au stage de vielle qui existe depuis 1969 sous la direction de Gaston Remise, G. Soule dirige le premier stage de Cabrette de Confolens.
Le samedi 24 janvier 1976, accompagné de Louis Bonnet, du secrétaire général de la Ligue Auvergnate et de quatorze pastourelles, il a le privilège d'offrir une Cabrette de facture Marginier à Monsieur Valéry Giscard d'Estaing Président de la République Française pour son cinquantième anniversaire.
Georges Soule décède en 1979. C'est son plus proche collaborateur Marcel Marginier qui lui succède.
Marcel Marginier est avec ses frères l'un des plus anciens et des plus fameux facteurs de Cabrette du 20e siècle. Ils font partie de la grande lignée des fabricants. Leurs instruments sont très connus et très appréciés.
Lorsque Jojo décède en 1979, il est depuis trois ans président de Cabrettes et Cabrettaïres et Président de la Bourrée de Paris. Présidence qu'il assume après le décès de M. Costes. A cette époque et depuis sa création, la Bourrée de Paris est filiale de la Ligue Auvergnate et du Massif Central. Louis Bonnet qui s'est vue refuser deux fois la filiation de Cabrettes et Cabrettaïres, reformule la demande. Marcel Marginier refuse l'affiliation mais accepte que la société adhère à la ligue Auvergnate et du Massif Central.
En effet, à cette époque, l'association voit apparaître l'émergence des musiciens routiniers et elle pense que le fait d'avoir un organisme de tutelle pourrait l'aider, si besoin est, à conserver son indépendance, son unité, sa vocation et sa philosophie. Louis Bonnet Président de la Ligue Auvergnate et du Massif Central, lors du Comité Directeur accueille favorablement la demande. Le 11 octobre 1979 l'association adhère à "Ligue Auvergnate et du Massif Central". En 1980, l'association participe à la "Rencontre des Ménestriers" à Saint Chartier dans l'Indre. Marcel Marginier réalise l'exploit de faire jouer dix huit Cabrettes à l'unisson. La presse locale en fera l'écho d'une première mondiale !
Sa passion pour la Cabrette, le pousse à faire évoluer l'instrument dans l'interprétation des morceaux. Il demande à René Joly de réaliser des arrangements à plusieurs voies afin de pouvoir les jouer à plusieurs Cabrettes. Le résultat est étonnant et confirme que la Cabrette est un instrument de musique à part entière. Marcel Marginier quitte l'association en février 1984 et décèdera en novembre 1985. La présidence est confiée à Guy Letur. Guy Letur est l'un des plus fidèles "piliers" des réunions du vendredi soir à "La Galoche d'Aurillac". Il est membre de l'association depuis 1959 et intègre le bureau en 1961. Il excelle aussi bien à l'accordéon qu'à la Cabrette. 
G LeturCabrettaïre de talent, c'est à seize ans qu'il prend ses premières leçons avec Georges Soule. Il obtient le 1er prix avec médaille d'argent de la catégorie "Confirmés" auConcours de Paris en 1967. En 1985, sous son impulsion, l'association "Cabrettes et Cabrettaïres" devient filiale de la "Ligue Auvergnate et du Massif Central" dont Raymond Trébuchon vient d'être élu Président. Avec Guy Letur l'amicale prend un nouvel essor, plus jeune et plus dynamique que ses prédécesseurs, il n'hésite pas à multiplier les manifestations, en attirant les plus jeune. Son enthousiasme est communicatif et crée une émulation favorable à l'évolution et aux progrès de la Cabrette. Les activités de l'Association s'affinent et s'étoffent. Celles-ci permettent d'assurer l'enseignement de la Cabrette, de l'Accordéon, et de la Vielle par des cours bimensuels.

Plus structurés, les cours sont individuels pour un meilleur apprentissage de la technique instrumentale. Ils répondent à une demande d'enseignement couvrant un large champ pédagogique, s'étendant des enseignements initiaux au perfectionnement, à la découverte des sonorités et des techniques de nos Maîtres, mais aussi l'interprétation contemporaine de l'instrument. L'association met gratuitement à disposition des nouveaux élèves un instrument qui leur permet de suivre les cours sans avoir à investir immédiatement dans l'achat d'un instrument.
Le stage de Cabrette de Saint Flour perdure et prend un essor considérable. Il accueille plus de quatre vingt participants durant une semaine en pension complète. Il y intègre l'enseignement de la Vielle et de l'Accordéon. Il est accessible à tous les niveaux.
Guy Letur crée les "Veillées Cabrettes" qu'il organise tous les deux mois. Ces veillées permettent d'écouter de jeunes talents et de danser la bourrée. La soirée se termine autour des produits de "La Galoche d'Aurillac" que l'on déguste avec son "Laguiole" sans oublier le verre de l'amitié. Le Concours National de Cabrette de Paris, organisé tous les trois ans prend un nouvel envol ; avec le soutien de la "Ligue Auvergnate et du Massif Central", il réunit plus de soixante candidats venus de tous horizons et de tous âges. 
En 1993, il crée les "Baladins de l'Auvergne" avec lesquels il sillonne l'Auvergne jusqu'au Casino de Paris. Partout où les Baladin se produisent, c'est un franc succès ; les salles sont combles. En 1996, il relance les soirées où les musiciens se retrouvent pour partager leur répertoire à "La Guinguette Auvergnate" chez Jean-Pierre Vic à Villeneuve Saint Georges. Ces rencontres ont lieu tous les premiers vendredis de chaque mois. Cette même année, sous son impulsion, l'association publie un livre "Comment fabriquer sa Cabrette". En effet, pour que les générations futures ne vivent pas en spectateurs les temps qui viennent, il demande aux facteurs de Cabrette d'écrire leur savoir dans l'histoire. Cet ouvrage de vulgarisation n'a pas la prétention d'enseigner mais plutôt de conseiller. Le lecteur y trouve les éléments nécessaires à la compréhension et à l'utilité des différents ensembles constitutifs d'une Cabrette et les indications précieuses, utiles et indispensables au "bricoleur" ou au "professionnel" désirant se lancer dans la fabrication de la Cabrette.
laroussinie victorEn mai 1997, il organise un stage de Cabrette, d'Accordéon, et de Vielle en région parisienne. Aménagé sur un week-end en pension complète, il rassemble une quarantaine de participants.
C'est le 14 août 1998, que naît la première fête de la musique auvergnate à Pierrefort. Guy Letur veut rassembler et créer un lien d'amitié entre les musiciens de Paris et ceux du pays. C'est un vrai succès ; il réunit sur scène plus de cent vingt musiciens ! Quatre cent cinquante convives assistent au banquet. Guy Letur participe activement aux réunions de la Commission du folklore et du Comité de la Ligue Auvergnate et du Massif Central. Le Banquet annuel connaît un succès grandissant.

Au cours de l'assemblée générale du 3 mars 2006, Guy Letur Guy Letur confirme sa décision de remettre son mandat de Président et du bureau après 22 années d'un dévouement sans faille.

C'est Victor Laroussinie qui est élu à bulletin secret, à l'unanimité moins une voix, par les membres du bureau. Agé de 45 ans, Victor Laroussinie est membre de l'association depuis 1973, année où il commence à apprendre à jouer de la Cabrette sous la direction de Georges Soule. Avec Victor Laroussinie, l’association prend encore une nouvelle dimension et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement des activités liées à son histoire et au développement de notre musique traditionnelle et de notre tradition du folklore auvergnat.

En effet, Victor Laroussinie qui crois en la coopération et aux synergies qui existent entre les différentes composantes du milieu associatif, souhaite jouer un rôle moteur en élargissant son champ d’action et en coopérant avec d’autres associations par le biais de nombreux évènements, rencontres ou projets à Paris ou au pays.

Concernant le cœur des activités de l'association : l'enseignement, il crée les rencontres musicales du jeudi pour les personnes qui sont sorties de la vie active. Cette activité en marge des cours bimensuel offre l'occasion de mettre en pratique et de partager dans une démarche collective les acquis et du répertoire. Dans le même esprit, il remet au goût du jour les veillées du vendredi soir à "La Galoche d'Aurillac". Elles se déplaceront au fil du temps dans plusieurs établissements de nos compatriotes parisiens.

Il écrit une méthode pour apprendre à jouer de la Cabrette, éditée en DO et FA majeur et il crée une base de données où il retranscrit et enregistre plus de 500 partitions de notre musique traditionnelle auvergnate qu'il met en libre-service sur le site Internet de l'association.

Il crée trois nouveaux stages, à chaque saison son stage : le printemps à Lacalm dans l'Aveyron, l'été à St Flour dans le Cantal, l'automne à Mende en Lozère et l'hiver à Paris. Il pérennise le stage de St Flour en se rapprochant de la mairie de St Flour et de l'institution St Joseph et créé deux nouvelles classes en intégrant l'apprentissage de l'accordéon diatonique et du violon.

Enfin, il réalise un travail de fond important avec les deux groupes d'enfants "Pastres et Pastretos" et "Lou Baïlero" qui permet à vingt-trois enfants de venir grossir les rangs de l'école de musique traditionnelle de Cabrettes et Cabrettaïres.

L'autre activité prépondérante de l'association est la fabrication de la Cabrette. Afin, de garantir sa pérennité, un mémoire sur la fabrication de la Cabrette réalisé par Roger Servant est édité. En parallèle, il rédige une méthode sur la fabrication des anches et crée un atelier de réglage et de fabrication d'anches dans chacun des stages proposés. Victor Laroussinie prend conscience de l'importance de la communication et de ses différents modes. Il crée le site Internet de l'association, une lettre d'information et une page Facebook. Il crée la Gazette du Cabrettaïres, une revue biannuelle qui retrace la vie de l'association et crée une brochure qui présente l'association, ses services et son offre commerciale. Au-cours de ses 10 ans de mandat à la tête de l'association, les activités s'étoffent : il enregistre quatre CD, 61 musiciens participent à ces enregistrements. Il crée les "WEC", les week-ends qui allient sport et musique, organise les veillées "aligot-cabrette" à Paris et organise des concerts tous les ans ouverts à tous les musiciens qu'ils soient du pays ou de Paris. En coopération avec la Fédération des Amicales du Cantal, la Bourrée de Paris et Pastres et Pastretos, il réunit plus d'un millier de personne à l'Eglise St Roch. Enfin, il crée un "stand exposition" avec lequel l'association peut participer à des événements culturels ou à des manifestations. Il expose autour de quatre thèmes : la facture, l'enseignement, les activités et l'histoire de l'association et de la Cabrette. Parallèlement, le rayonnement et l'influence de l'association se propage au-delà du cadre local et régional.

L'association est reconnue d'Intérêt Général le 26 août 2010. Victor rédige un dossier d'inscription de la Cabrette sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de la France et de l'UNESCO.

Le 7 juillet 2018, par décision du ministère de la Culture, la pratique de la cabrette, ou musette, a été incluse à l'Inventaire national du Patrimoine culturel immatériel de la France.

Enfin, la bonne santé financière de l'association lui permet de proposer les stages, les banquets et les veillées à prix coûtant. Les cours de Cabrette restent gratuits comme depuis la création de l'association. Au cours de l'assemblée générale du 29 janvier 2016, Victor Laroussinie remet son mandat de Président et du conseil d'administration après 10 années de dévouement à Cabrettes et Cabrettaïres.

Aujourd'hui l'association Cabrettes et Cabrettaïres, sous la direction d'Olivier Rouvellat, comprend trois cent sociétaires et enseigne la Cabrette à une quarantaine d'élèves. La fabrication des pieds de Cabrette, sacs, soufflets et anches est assurée par Roger Servant, Jean-Louis Claveyrole et Victor Laroussinie.

L'œuvre de "Cabrettes et Cabrettaïres" est comparable à un iceberg dont on ne voit qu'une faible partie lors des manifestations culturelles. On peut dire, sans exagérer et dans la plus grande étendue du terme, que l'association "Cabrettes et Cabrettaïres" est l'unique conservatoire de la Cabrette dans le monde.

Mercredi 11 novembre 1970
Grand Prix avec Médaille d'Or
 
Les épreuves du concours ont eu lieu Au Café de Paris, 172 rue de Paris 93 Les Lilas.
 
Catégorie "Cabrattaïres"
Pour l'attribution d'un Grand Prix d'Honneur - Médaille d'Or et d'un Grand Prix - Médaille d'Argent
 
Morceaux à interpréter :
  • Un regret imposé : EN PASSANT PAR LE BOIS
  • Une bourrée imposée, 3 reprises : LO CROUZADO
  • Un morceau libre qui ne doit être ni un regret, ni une bourrée
 
Catégorie "Débutants"
Pour l'attribution d'un Prix d'Encouragement - Médaille de Bronze
 
Morceaux à interpréter :
  • Un regret imposé : BELLE ROSE
  • Une bourrée imposée : LES CINQ NOISETTES
  • Un morceau libre qui ne doit être ni un regret, ni une bourrée
 
Dimanche 16 Juin 1974
Grand Prix avec Médaille d'Or
 
Les épreuves du concours ont eu lieu dans les salons Delbor, 45 Boulevard de Charonne à Paris.
 
Catégorie "Confirmés"
Pour l'attribution d'une Médaille d'Or et d'une Médaille d'Argent
 
Morceaux à interpréter :
  • Un regret imposé : EN PASSANT PAR LE BOIS
  • Une bourrée imposée : LO CROUZADO
  • Un morceau libre qui ne doit être ni un regret, ni une bourrée
 
Catégorie "Débutants"
Pour l'attribution de deux Médailles de Bronze - Prix d'Encouragement -
 
Morceaux à interpréter :
  • Un regret imposé : EN PASSANT PAR LE BOIS
  • Une bourrée imposée : LO CROUZADO
  • Un morceau libre qui ne doit être ni un regret, ni une bourrée
 

La Ligue Auvergnate et du Massif-Central est une confédération internationale des associations originaires du Massif-Central créée en 1886. Elle a été fondée par Louis Bonnet pour défendre et unir les Auvergnats de Paris. Contact mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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