en voiture simoneNotre défi : CENT PASTOURELLES pour un CENTENAIRE !

Depuis le pays, venez vivre la clôture des festivités du centième anniversaire des Pastourelles. Nous vous proposons un séjour tout compris pour un week-end sur mesure inoubliable !

Le séjour comprend :

  • le voyage en car Aller/retour,
  • La soirée NUIT ARVERNE en formule dégustation ou bistrot,
  • le retour de la soirée à l'hôtel,
  • La nuité à l'hôtel,
  • Le petit-déjeuner.

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PA 2024

Delphine LaurentCe premier roman de Delphine LAURENT, originaire de l’Aveyron, est une découverte littéraire qui a saisi le jury par son authenticité, son réalisme, sa justesse à propos du monde paysan. Ouvrage d’une brûlante actualité, il fait partager au lecteur le quotidien âpre et rude d’une héroïne de retour à la Terre qui  développe un lien très fort, viscéral avec ses vaches allaitantes. C’est tout un monde fait de solitude, de difficultés, de moments fort et émouvants qui transparaît dans cet ouvrage dédié à «  la renaissance d’une femme au contact d’un monde instinctif, organique et animal ».

 

 

 

 

carte remerciementsA l’image du thème choisi pour le Prix Art’Verne 2024 : « Eau vive en Auvergne », la soirée de remise officielle du Prix fut baignée de lumière et de talents, mercredi 2 octobre 2024, dans la brasserie « La Mascotte », haut lieu emblématique de Montmartre et des artistes, rue des Abbesses.

C’est en grand nombre que les Auvergnats à Paris et des personnalités de Montmartre, intéressés par l’Art vinrent admirer dès 19h, les 5 œuvres toutes variées et de grande qualité artistique, sélectionnées par le jury, sur 23 candidats.

 

Généralités sur l’approche

 

  • Il est conseillé d’apprendre à réaliser l’approche avec trois pas.
  • La prise d’élan permet de transférer de la puissance dans les deux lancers
  • Elle fait partie de la ligne de jeu, elle a un rôle essentiel dans la précision du coup
  • Elle doit être ample et en accélération (court – court – long)
  • Elle doit être coordonnée, pour une efficacité maximum le balancier et les pas doivent être en phase
  • Le balancier doit rester dans la ligne de jeu

 

Comment choisir et tenir le matériel ?

 

La prise de boule

 Quille

  •  Prise marteau ou prise cartable
  •  Pouce rentré dans son logement
  •  Le poignet et la tenue sont fermes
  •  Le bras est tendu

 

 

 Quille 2

  

La prise de quille

  • L’équilibrer entre le pouce et le majeur
  • Refermer ensuite la main pour une meilleure tenue

 

 

 

 

Choix du matériel

 

Quille 3

 

  • Les boules ne doivent pas être trop volumineuses
  • Dans le cadre des écoles de quilles il est souhaitable que la poignée soit double
  • Faire attention à la cohérence du matériel : le rapport du poids entre la quille et la boule doit être d’environ un tiers

 

Se Placer

 

Quille 4

 Avec la Quille

  • Le positionnement de départ ne doit pas se faire trop loin du gabarit afin de ne pas forcer l’exécution du geste
  • Se tenir droit, bras légèrement plié
  • Les épaules doivent être perpendiculaires à la ligne de jeu
  • Tenir la quille le plus horizontalement possible et parallèle à la ligne d’épaules
  • Le débutant doit se placer dans l’axe du jeu
  • Placer la main maintenant la quille dans l’axe du corps

 

Quille 5

 

Avec la Boule

  • Le bras doit être tendu mais pas trop contracté
  • La boule est légèrement en arrière
  • Le bras est le long du corps
  • Le bras libre sert à s’équilibrer
  • Le débutant doit se placer suivant sa technique de lancer (boule portée ou roulée)

Dans les deux cas le poids du corps est sur le pied qui est du côté de la boule et le pied opposé à la boule est légèrement en retrait. Cette position facilite l’équilibre général du corps et permet de partir avec le bon pied.

 

L’approche à trois pas

 

1er pas

  • Le départ se fait pieds décalés
  • Démarrer avec le pied opposé à la boule
  • Ce pas est court, contrôlé et lent
  • Le joueur maintient sa visée

2ème et 3ème pas

  • Ils s’effectuent en accélération
  • Ne pas forcer sa prise d’élan : il faut se sentir guidé par le balancier de la boule en direction, en rythme et en vitesse
  • Le dernier pas ne doit pas être trop grand pour éviter un déséquilibre arrière
  • Garder les épaules horizontales jusqu’au lâcher
  • Le bras de la quille doit être fixe et celui de la boule toujours tendu
  • Arriver fléchi et donner de la puissance à la frappe ou au lancer par une action d’extension des jambes.
  • Le regard lors du troisième pas se porte sur le point d’impact de la quille

Quille 6Quille 7Quille 8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lâcher de la quille

 

  • Il s’effectue à l’issue du 3ème pas en écartant les doigts
  • La quille doit être lâchée le plus horizontalement possible et frappée le plus près possible du genou de la jambe d’appui pour une efficacité maximale,
  • Sa chute doit être verticale
  • Avant la frappe il est nécessaire d’effectuer un grand balancier tout en restant parfaitement équilibré
  • Les épaules doivent être perpendiculaires à l’axe de jeu et le bras porteur de la boule doit être tendu pendant le balancier
  • La boule doit être tenue fermement
  • La boule doit continuer de monter après la frappe de la quille, le mouvement doit être ample
  • Plus on s’éloigne du jeu plus l’angle de frappe doit être ouvert en approchant la quille vers soi et en la tenant légèrement plus haut.

Quille 9Quille 10Quille 11

 

 

Le final

 

  • L’équilibre doit être parfait, le pied d’appui dans l’axe du jeu
  • Il faut accompagner la boule le plus loin possible.

Quille 12Quille 13Quille 14Quille 15

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Document réalisé par l’Equipe Technique du Comité National des Quilles de Huit

 

 

 

 

 

 

2 juillet 1911 : Premier concours de quilles organisé à Viroflay, près de Paris, par la Solidarité Aveyronnaise.

6 juin 1912 : Codification – A Paris, la section sportive de la Solidarité Aveyronnaise, présidée par Joseph Ayrinhac, établit les règles du « championnat du jeu de quilles »

16 mars 1913 : Première rencontre à Paris avec le coup à 20 mètres.

10 Août 1913 : Pour la première fois à Espalion, les limites de l’arrondissement d’Espalion sont dépassées avec la participation des équipes de Rodez et d’Olemps.

1920 : Reprise de la compétition après la terrible guerre, tant à Paris qu’en Aveyron.

1936 : Création de la Fédération Aveyronnaise de Quilles et du Championnat de l’Aveyron appelé Fanion. Ce fut la grande époque des quadrettes BURG de Rodelle, LATORGE de Comps, VIDAL de La Besse, VERNHES, FOISSAC, CASTELBOU, NAYRAL de Rodez, FANGUIN, MONCET d’Espalion, AYRINHAC de Saint Géniez, etc…

1946 : Création du Comité Parisien de Quilles et première édition du Championnat de France par équipes. A noter que de 1948 à 1968, soit 20 éditions, les Parisiens s’imposeront 19 fois. Le SQ Ruthénois en 1954 parviendra seul à s’intercaler dans cette longue série.

1951 : Première édition du Championnat de France Individuel.

21 janvier 1957 : Création de la Fédération Française des Jeux de Quilles dont le premier Président sera Robert MAZARS issu des Quilles de Huit.

1961 : Création de la catégorie Juniors.

1971 : Création du Corps des Arbitres Officiels.

1972 : Introduction des Quilles de Huit parmi les disciplines sportives pratiquées à l’école primaire dans le cadre de l’USEP à l’initiative de trois instits du Nord-Aveyron : Alain DELMAS, Jean FABRE et Henri RECOULES.

1975 : Création de la Catégorie Cadets.

1978 : Création du Championnat Corporatif de l’Aveyron, Création des catégories Minimes et Féminines Seniors, inauguration du Quillodrome du Trauc.

1986 : Création des Ecoles de Quilles dans les Clubs, première édition de la Coupe Midi-Pyrénées.

1987 : Première édition de la Coupe de France.

1989 : Création de la Catégorie Féminines Ados.

1990 : Première formation d’éducateurs

1991 : Inauguration du Quillodrome de Campuac

1995 : Création de l’Association Intercommunale pour la Promotion des Quilles

1996 : Création d’un poste de Conseiller Technique Fédéral (Comité National) 

1999 : Sortie du film « Aveyron, terre de Quilles » 

2000 : Création des Challenges Nationaux des Ecoles de Quilles

2003 : La Coupe du Midi remplace la Coupe Midi-Pyrénées.

2004 : Première lettre bimestrielle des Quilles de Huit du Comité National (Jacques Regourd)

2005 : Sortie d’un cdrom interactif sur les Quilles de Huit

2006 : Création du site du Comité National des Quilles de Huit     www.quillesdehuit.org

2007 : Création de la Coupe du Midi  Féminines

2009 : Création de la Coupe du Midi Jeunes

2009 : Création de la Coupe de France Féminines et Jeunes

 
 

Document réalisé par l’Equipe Technique du Comité National des Quilles de Huit

 

Quille 16Avant 1911

Le témoignage de l'abbé Cayla démontre qu'au XIX° siècle, presque chaque village rouergat avait son jeu de neuf quilles. C'était un jeu masculin de force et d'adresse suscitant le défi. Ce défi incluait la manière de jouer, le nombre et la place des quilles à abattre et la nature de l'enjeu. On jouait à mettre. Les joueurs décidaient et arbitraient eux-mêmes. Tout se jouait autour de la parole. L'enjeu variait d'un coup de saoumencès (Marcillac) à une volaille que les joueurs mangeaient ensemble à l'issue des parties.

Quille 17Dans cette culture rouergate à tradition orale, la convivialité prime sur l'idée de performance. Les joueurs ne sont pas soumis à une réglementation officielle extérieure. Indépendance et particularisme règnent en maîtres. Le rituel où les hommes se donnent à voir et se mesure en faisant preuve de force et d'adresse prédomine. Dans ce contexte, la fantaisie et la provocation suscitent bien sûr les paris mais engendre également l'innovation. L'habitude de prendre quille se propage dans le Nord-Aveyron et la région d'Espalion. L'utilisation de la quille joueuse, mode insolite, va gagner de proche la vallée du lot et la région de Rodez.

Cette première période définit une société traditionnelle dans laquelle chaque village avait son jeu de quilles particulier car d'une part la normalisation n'existait pas, d'autre part, les unités de mesure variaient d'une bourgade à une autre. Le charron, le sabotier ou quiconque capable de mener à bien l'ouvrage, fabriquer à leur manière le matériel : deux essences de bois s'imposaient peu à peu : le noyer ou sa racine pour la boule, le hêtre pour les quilles.

De 1912 à 1936

Quille 18L'abbé Cayla soulignait dans son enquête l'importance de l'émigration vers Paris et les changements sensibles qui en découlaient. En 1911, 50 000 Aveyronnais d'origine forment à Paris un groupe provincial cohérent, structuré, solidaire du désir d'affirmer sa personnalité et son indépendance, l'émigration rouergate présente l'originalité d'être très organisée. L'émigrant a un point de chute : famille ou voisin. De plus, tous les déracinés se regroupent au sein de 70 amicales. Chaque amicale propose une aide matérielle dans divers domaines, organise des retrouvailles et des fêtes de novembre à avril (Paris) et pendant l'été (Aveyron). L'une des amicales "La Solidarité Aveyronnaise" met au programme de sa grande fête champêtre un concours de quilles. Nous sommes le 2 juillet 1911, à Viroflay. Le jeu de quilles aveyronnais connaît un instant décisif de son histoire.

Quille 19Deux équipes de douze joueurs se disputent le concours. Devant ce succès, l'amicale décide de créer une section sport et jeux en son sein. Désormais une dynamique de changement va se heurter au conservatisme et aux habitudes. Rien ne sera plus jamais "comme avant". Le besoin de se référer à des règles unifiées se traduit le 6 juin 1912 par une réunion tentant de codifier le jeu. Mais il fallait une personnalité hors du commun, très influente auprès des Aveyronnais expatriés, pour orienter définitivement le jeu. Le docteur AYRIGNAC, président de l'Amicale parvient avec messieurs GARRIC (Rodez), QUINTARD (Espalion), et PLAYNARD (Prades d'Aubrac) à poser les bases modernes du jeu de quilles. C'est donc loin des terres rouergates, au boulodrome de la rue Marcadet (18e arrondissement) que naissent les règles du jeu tel qu'il est pratiqué encore aujourd'hui.

Le 15 septembre 1912, l'Aveyron connaît sa première compétition au cours de la fête de 1a Solidarité organisée à Espalion. Le journal de l'Aveyron (22 septembre 1912) relate ainsi l'événement : "Sur la place Saint-Georges sont installés quatre superbes jeux de quilles. Les équipes de quatre joueurs étaient nombreuses, venues d'un peu partout. Jusque vers 11 heures, boules et quilles roulent, résonnent. Certains joueurs font preuve d'une vigueur et d'une adresse surprenantes qui témoignent d'un long entraînement. Il paraît évident désormais que l'humble jeu de quilles peu devenir un sport véritable où la force musculaire, le coup d'œil peuvent se développer aussi bien qu'au football."

Le 10 août 1913 à Espalion, les limites de l'arrondissement sont dépassées pour la première fois avec la venue d'équipes de Rodez et d'Olemps.

Après les succès obtenus à Espalion en 1912 et 1913, la Solidarité Aveyronnaise avait choisi d'organiser sa troisième fête annuelle à Rodez avec comme "morceau de bravoure" un grand concours de quilles. L'histoire, à l'échelle planétaire, en décidait autrement et le 9 août 1914 les Aveyronnais n'avaient plus le cœur à jouer aux quilles.

Après quatre années de guerre et deux années nécessaires pour panser les plaies du premier conflit mondial, les compétitions reprennent tant à Paris qu'en Aveyron.

Le 7 août 1921, Rodez sert de cadre aux premiers affrontements, bien pacifiques, entre les meilleurs Aveyronnais et les meilleurs Parisiens annonçant avec 25 ans d'avance les premiers championnats de France.

Quelques tensions apparaissent à l'issue de cette journée historique : l'on reproche à l'équipe parisienne de ne pas être formée de joueurs originaires du même village. Le 2 août 1925, la coupe de la Solidarité se joue à Espalion avant de connaître une interruption jusqu'en 1929. Le 22 septembre 1929, les Espalionnais viennent s'imposer à Rodez.

Au cours des années trente, le succès des quilles va croissant en Aveyron. Les concours se multiplient et il n'est pas rare qu'un joueur parcoure à bicyclette des dizaines de kilomètre pour disputer plusieurs compétitions dans la même journée. L'on assiste à une surenchère qui va entraîner une réelle crise : il n'existe aucun organisme central et de ce fait chacun reste maître chez lui, s'efforçant de mettre des prix plus alléchants que le voisin de façon à attirer plus de joueurs. Cependant les clubs organisateurs s'arrangent pour conserver en fin de journée le premier prix grâce à une équipe du cru. Le manque d'équité qui semble caractériser l'organisation des concours amicaux finit par briser l'enthousiasme populaire, stoppant net l'engouement que connaissait ce jeu. De nombreuses lettres sont échangées entre la Solidarité Aveyronnaise et le Sport Quilles Espalionnais pour étudier les désaccords, pour résoudre certains points de détails et pour lutter contre les supercheries. On arrive à élaborer un règlement définissant la composition des équipes, le déroulement du Championnat comportant l'attribution de la coupe de la Solidarité, l'arbitrage, le poids du jeu de quilles, boule comprise, et les distances de jeu. En 1933 la coupe est jouée, pour la dernière fois, à Espalion.

Robert Mazars (L'histoire des quilles, 1970) souligne ainsi l'essoufflement du jeu de quilles : "souvent écœurés, les joueur limitèrent leurs déplacements et la vogue des quilles diminua. Pour remédier à cela, un petit groupe de "mordus" décida de créer en 1936, la Fédération Aveyronnaise. Celle-ci uniquement axée sur le côté sportif des quilles, mit sur pied un règlement et créa le Championnat de l'Aveyron appelé FANION".

Cette deuxième période a vue se codifier le jeu associé aux paris qui ne présente pas pour autant des structures administratives fédérales. Si avant 1911, l'estimation du nombre d'adeptes reste très approximative, la présence de 54 équipes en 1933 au concours d'Espalion constitue un réel indice quant à l'engouement suscité par les quilles. Associée à la maintenance de la tradition et à la revendication identitaire, cette période présente encore le jeu comme un rituel social qui met en exergue les valeurs reconnues par la société rouergate traditionnelle. Cependant, l'égocentrisme villageois cause le déclin du jeu avec pari. L'esprit sportif va pouvoir se diffuser.

De 1936 à 1966

Après la création de la fédération aveyronnaise, l'on continue à jouer soit de façon officielle (championnat), soit lors des fêtes villageoises (concours amicaux). Personne n'éprouve encore le besoin de s'entraîner régulièrement, la deuxième guerre mondiale n'interrompt pas, comme ce fut le cas en 1914, la pratique du jeu de quilles. Un concours est même organisé pour les juniors en 1941. On peut donc penser que la place vitale de ce jeu "dans l'imaginaire collectif l'emporte alors sur toute autre considération" (Gérard BALLIN).

Paradoxalement il faut attendre 1946 pour assister à la naissance du Comité Parisien de quilles. Jouer aux quilles dans la capitale, c'est avant tout raviver le sentiment d'appartenance à un terroir, l'institutionnalisation paraît secondaire au regard de la pratique et de l'imprégnation. Le temps de loisirs, correspondant à une  élévation socio-économique et culturelle de l'ensemble de la population rouergate émigrée permet un entraînement régulier qui annonce une certaine suprématie des parisiens pendant des années (17 victoires aux Championnats de France Excellence de 1946 à 1965).

Le 7 décembre 1946, dans le hall de la Foire de Paris (Porte de Versailles) se déroule la revanche de la rencontre officielle d'Espalion (11 août 1946) avec la remise du Challenge de l'Auvergnat de Paris. Ce type de compétition par match aller et retour dure pendant quatre ans. Tour à tour Rodez, Decazeville, Baraqueville et Cassagnes-Bégonhès accueillent les rencontres. La domination parisienne ne souffre aucune contestation, et cela durera plusieurs années.

Le 15 juin 1949, la Fédération Aveyronnaise et le Comité Parisien décident de se réunir en fédération. Les pouvoirs publics reçoivent simultanément d'autres demandes de reconnaissance officielle (Fédération Alsacienne, Bordelaise, Béarnaise).

Un Championnat de France par équipes, concernant différentes catégories remplace les rencontres par match aller-retour à partir de 1951. Il se déroule à Rodez tous les ans. Un championnat de France individuel complète la compétition par équipes.

En 1951, l'effectif officiel s'élève à 320 licenciés dont environ un tiers de joueurs parisiens. Le recrutement est surtout citadin.

A l'issue de la réunion du 21 janvier 1957, une Fédération Française des Sports de Quilles voit le jour, composée de 5 sections : Asphalte, Bowling, Quilles de Six, Quilles de Neuf Béarnaises et Quilles de Huit. La Fédération Aveyronnaise des quilles devient la Section Quilles de Huit.

Des clubs s’implantent un peu partout : Luc, Agen d'Aveyron, Rignac, Bozouls, Sébazac, Magrin, Marcillac, Cassagnes, Gages ...

Cette troisième période garde le souci de se rattacher à la tradition mais est influencée par le modèle sportif qui gagne progressivement du terrain.

De 1967 à nos jours

De 600 licenciés en 1968, l'on passe allègrement à 3056 licenciés en 1990. On constate un recrutement essentiellement rural (juste retour de l'histoire ?) alors que les villes importantes connaissent une stagnation voire une diminution inquiétante. On assiste au cours de cette période à une multiplication des catégories. Les seniors, 977 en 1972, 2056 en 1990, se découvrent une passion extraordinaire pour ce jeu, de même que les enfants et les vétérans.

Les années soixante-dix sont indéniablement marquées par la présence, au sein des instances dirigeantes, d'instituteurs. A la fois cadres et initiateurs, ces instituteurs donnent au jeu de quilles les bases sportives et culturelles que nous lui connaissons aujourd'hui. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si en 1972 naissent simultanément le Comité Aveyronnais des Sports de Quilles et le Championnat USEP (Sport Scolaire). A partir de 1986, des écoles de quilles permettent à tous les enfants de faire l'apprentissage du jeu le samedi après-midi.

Le nombre de clubs passe d'une trentaine en 1968 à 101 en 1990. La particularité des sociétés créées depuis 1970, c'est leur implantation dans de petits villages, voire des hameaux. N'est-ce point là une nouvelle preuve de la recherche identitaire des racines ?

D'après le livre de Dominique Laurens

(Quilles de Huit, Chronique d'une passion)

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